Catégorie : Économie sociale et solidaire
Et si l’on travaillait ensemble, sans patron et sans hiérarchie ?
Simon Cottin-Marx, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et Baptiste Mylondo, Sciences Po Lyon Travailler sans patron, nous sommes sans doute nombreux et nombreuses à y songer, ou simplement à en rêver. Mais ce rêve est-il accessible sans devoir se mettre à son compte, ou sans avoir à devenir soi-même ce patron ou cette…
La coopérative : une solution contre les faillites d’entreprise ?
Pascal Glémain, Université Rennes 2 Le modèle de la coopérative semble à nouveau avoir le vent en poupe, notamment depuis la transformation de Duralex et son rachat par les employés. Avec la crise économique des années 1970, les coopératives ont connu une nouvelle dynamique en reprenant des sociétés commerciales alors en difficultés. Après la manufacture de…
Conjuguer entrepreneuriat et salariat : le pari des coopératives d’activités et d’emploi
Céline Bourbousson, Université Côte d’Azur Dans un contexte actuel de chômage de masse et de crise multidimensionnelle, les coopératives d’activités et d’emploi (CAE) proposent de révolutionner le rapport au travail et la conception de l’entrepreneuriat, avec un ancrage dans l’économie sociale et solidaire. L’entrepreneuriat et le salariat sont souvent considérés comme deux régimes bien distincts.…
Bien-être au travail : et si les SCOP avaient tout compris ?
Claude Fabre, Université de Montpellier et Florence Loose, Université de Montpellier La réforme des retraites de 2023, qui entérine le report de l’âge légal de départ à 64 ans, soulève la question de la soutenabilité du travail. Selon la Dares, la direction statistique du ministère du Travail, 37 % des salariés ne se sentaient pas capables, en…
Économie sociale et solidaire, 10 ans après la loi, où en est-on ?
Eric Bidet, Le Mans Université; Maryline Filippi, AgroParisTech – Université Paris-Saclay et Nadine Richez-Battesti, Aix-Marseille Université (AMU) La loi sur l’économie sociale et solidaire (ESS) adoptée le 31 juillet 2014 a apporté une reconnaissance juridique à un modèle organisationnel s’appuyant sur quelques principes fondamentaux : la gouvernance démocratique (ou participative), la non lucrativité ou lucrativité encadrée, l’utilité…